Quand on m’a dit qu’on allait passer deux nuits à La Esperanza, j’avais plutôt bon espoir (c’est le cas de le dire !), nom sympathique qui fait écho à un artiste sympathique également, a priori plutôt positif donc. Mouais…
Déjà la route était dans un état lamentable (à ceux qui critiquent les 4x4 des ONG, je vous assure que c’est parfois indispensable !), il nous a fallu plus de 3h pour environ 40km, et nous étions encore une fois plongés dans un brouillard à couper au couteau. D’ailleurs on surnomme La Esperanza, « La ville du manteau blanc », je comprends bien pourquoi!
Une fois arrivés, c’était pas beaucoup mieux, il y a une route
goudronnée pendant 100m environ et après c’est de la terre dans presque toute la ville, c’est donc reparti pour le rodéo ! Et puis franchement, si le nom de « la ville du manteau blanc » lui va bien, le nom La Esperanza (=l’Espoir) pas du tout ! C’est une ville assez déprimante, et qui en plus abrite la prison du coin.
Vue de haut, et j'ai fait de mon mieux pour essayer de rendre cette photo esthétique!

Sinon petite parenthèse culinaire, voici l’atol de elote, fait à base de maïs, lait et anis apparemment. Malgré l'aspect peu avenant, c’est étrangement assez bon, c’est sucré et ca tient bien au ventre !