jeudi 26 février 2009
L’expérience du bus n’est pas mal non plus !
Deuxième principe : il faut deviner où il va, car il n’y a pas de « lignes ». Le devant du bus est marqué avec 3-4 directions, sinon c’est une personne qui sort la tête du bus et qui gueule les arrêts, avec une connaissance approximative de la langue et de la ville c’est pas évident…
Troisième principe : il y a à chaque fois 3-4 différents bus qui arrivent en même temps et qui parfois ralentissent à peine mais ne s’arrêtent pas !
Quatrième principe : si vous avez réussi à comprendre que c’est votre bus, il faut parfois courir après car comme je vous ai dit le bus ne s’arrête pas forcément, du coup il faut monter en marche (pas évident).
Cinquième principe : c’est tout un sport de rester debout ! La conduite est plus que sportive (cf la traversée de piétons) et il faut s’imposer ou piler à la dernière seconde, de bonnes secousses en perspectives !
Sixième principe : on paie parfois à la sortie, mais comme on en revient au Troisième principe : le bus ne s’arrête pas forcément, parfois après être descendu en route, on vous jette votre monnaie par la porte du bus (qui n’est jamais fermée) pendant que le bus s’éloigne…
Le sport local : la traversée de routes !
Je vous assure que c’est pas de tout repos et que ca demande de la technique, de l’adresse et de la vitesse parfois. En effet là-bas la conduite se fait à la « latino » donc sans surprise c’est klaxons à tout va (dès 6h du matin, en plus des avions, j’ai le doux bruit des klaxons au réveil). Les gens se font même klaxonner quand ils cèdent le passage à un « cédez le passage ».
Et bien entendu : non respect du piéton ! Ce qui n’aide pas est que bien souvent il n’y a pas de feu pour piétons, résultat il faut deviner si l’on a le temps de passer ou pas. Au risque de rester bloquée parfois plusieurs minutes au bord de la route il faut parfois se montrer téméraire ! Ce qui vous vaut un concert de klaxons si vous êtes encore au milieu de la route quand les voitures arrivent (c’est là où la vitesse est utile car les voitures klaxonnent mais ne ralentissent pas forcément). Parfois pour cause de travaux il n’y a plus de trottoirs, c’est super quand une voiture école arrive dans votre dos (je crois qu’il n’avait pas la notion des distances car il en fallait très peu pour que la voiture me fauche !) Le must est quand il y a écrit que c’est un passage piétons mais qu’il n’y a ni feu ni marquage au sol, au bout de 5 minutes d’attente on tente le tout pour le tout, slalom et vitesse, ca se corse ! Se faire « guider » par un équatorien n’est pas mal non plus, il vous entraine coure et slalom entre les voitures, puis s’arrête entre deux grandes voies, sur un surplomb de 10cm de haut et 5 de large, se retourne en vous disant « This is my country ! » avec un sourire pendant que vous êtes tétanisée en équilibre sur ce truc et que les bus défilent à toute allure de part et d’autre. Après avoir traversé il dit nonchalamment, c’est dangereux de traverser en Equateur…